Le marketing immobilier

Aujourd’hui, le marketing immobilier a tendance à se contenter du webmarketing. En effet, le secteur immobilier a négocié le virage numérique avec brio mais s’arrêter à ce sous-segment serait réducteur.

Cette tendance n’en reste pas moins réaliste. Puisque force est de constater que les habitudes de consommation des acheteurs en immobilier ont subi une véritable digitalisation en moins de 15 ans. La preuve : 90% des projets immobiliers menés à terme commencent par une recherche sur le web.

Le marketing immobilier mérite des experts dédié. En effet, c’est un monde à part qui possède des codes qui lui sont propres. Pourquoi avons-nous décidé d’en faire notre secteur de prédilection ?

Le marketing en promotion immobilière

Un promoteur immobilier conçoit des réalisations immobilières qu’il destine à la vente. La vente d’un produit qui n’existe pas, que l’on doit vendre avant même qu’il prenne vie. Là est toute la subtilité ! Il y a donc une notion de marketing produit « véritable » : mise au point d’un produit ; expressions des besoins, des attentes et des motivations de personnes désireuses d’accéder à la propriété ou d’investir dans l’immobilier ; s’adapter à la mise en commercialisation en fonction des cibles et des objectifs de rentabilité de l’opération.

N’oublions pas les fondamentaux de la promotion immobilière :

  • le choix d’un terrain satisfaisant aux critères d’emplacement est et reste l’élément déterminant dans le processus de décision des acquéreurs.
  • La programmation des logements en typologie, surface et prix de vente qui répondent aux attentes et aux possibilités financières de la clientèle potentielle.
mapping marketing immobilier

Un monde en perpétuel mutation

Les évolutions d’ordre sociétal poussent la promotion immobilière à se réinventer continuellement :  les évolutions des structures familiales, les modes d’habitat et les modes de travail, le vieillissement de la population, les nouvelles valeurs de partage et les nouveaux usages. Les logements se doivent d’être mutables, adaptables, personnalisables, et évolutifs. Flexibilité et modularité sont réfléchies dès la conception des bâtiments.  

Ces évolutions sont également d’ordre environnemental, partagées par une part de plus en plus importante de la population sensibilisée aux problématiques de la consommation d’énergie, de la gestion des ressources, de la pollution, de l’artificialisation des sols résultant de l’urbanisation croissante. Mais également de la perte de biodiversité, de la nécessité de restaurer les écosystèmes terrestres et évidemment du réchauffement climatique.

Enfin, les évolutions d’ordre digital ou numérique ont également fait leur apparition dans tous les domaines de l’immobilier. Autant dans la recherche foncière, que dans la conception et la construction des immeubles, dans le financement des opérations, dans la commercialisation, que dans la gestion de la relation client avec la désintermédiation et la dématérialisation, de nombreux services tirant parti des nouvelles technologies.

La promotion immobilière se doit donc de répondre à toutes ces mutations qui viennent modifier les codes et les ordres établis. En effet, les promoteurs passent d’une stratégie commerciale centrée sur le produit à une approche globale incluant le produit. Mais également les usages et les services.

L’immobilier tend également à être pluriel en combinant, à l’échelle d’un immeuble, une mixité d’usages et de fonctions : commerces, logements, bureaux, espaces hybrides, hôtels, logements pour séniors ou étudiants, résidences de tourisme d’affaires tout en favorisant les échanges. On arrive de fait aux réflexions d’économie collaborative qui reposent sur l’échange et le partage des espaces et des services.

Comme ces éléments doivent être pris en compte dès la conception du projet, le promoteur doit les valoriser lors de la commercialisation. C’est ici qu’ intervient le rôle du marketing.